번역이론 번역(한국어 원본)번역의 정의에 따라 달라지겠지만, 번역을 서로 다른 언어의 코드 전환이라고 정의할 때, 번역의 역사는 문자가 등장한 이후에 시작된 매우 오래된 언어행위임에 틀림없다. 그러나 오늘날까지도 가장 논란이 많은 연구 분야로 남아 있다. 그러한 이유 중의 하나는 번역이 개별 언어 연구라기보다는 서로 다른 두 언어를 대상으로 하는 언어행위이기 때문이다. 또 다른 이유는 번역이 언어의 문제이기는 하지만 번역과정에 언어외적인 문제가 개입하기 때문이다. 두 언어의 표현을 매개하는 전언의 추출과 재현에 번역가의 개입은 필수이다. 따라서 번역을 순수한 언어만의 문제라고 단언하기 어렵다. 이와 같이 번역이 갖는 양면적 특성으로 인해서 번역은 독립적인 학문으로 발전하는데 지장을 받았다. 번역이 독립적인 이론과 연구 대상을 갖춘 독립된 학문traductologie으로 발전하기 시작한 것은 20세기 후반의 일이다. 오늘날 번역에 대한 관심은 번역을 교육의 대상으로 연구하기에 이르렀다. 번역은 교육될 수 있는가? 번역은 교육되어야 하는가? 오늘날과 마찬가지로 과거에도 ESIT와 같은 훌륭한 번역학교가 존재했었다. 세계화 덕분에 번역은 21세기의 중요한 외국어교육의 과제가 되었다. 본 논문은 외국어교육의 한 방안으로 제기되고 있는 번역의 활용방안을 통시적 시각에서 찾아보고자 하는 의도에서 시작되었다. 통시적 시각에서 살펴본 번역의 다양성은 번역교육과 번역평가의 기준을 설정하는데 중요한 준거를 제공해 줄 것으로 보기 때문이다.
이미 언급된 바 있듯이 번역은 무엇보다도 언어의 문제이다. 따라서 언어이론의 발달이 번역이론의 발전에 지대한 영향을 준 것은 주지의 사실이다. 따라서 번역의 많은 부분이 언어학의 영역이다. 많은 학자들도 번역의 문제를 언어적 문제라고 지적하였다. Georges Mounin(1963)의 사례를 보더라도 번역은 분명히 언어의 문제이다. 그러나 전언이 이동하는 과정에서 장애물이 등장한다. 이것을 해결하는 것이 좋은 번역의 지름길이다. 번역의 목표는 이러한 장애물을 분류하고 올바로 전달하기 위한 것이 되어야 한다. 그러나 번역의 장애물을 해결하기 위한 시대적 기준은 달랐다. 왜 시대와 개인마다 번역에 대한 태도와 기준이 달랐을까? 그럼에도 모든 번역이 다 수용될 수 있는가? 번역을 바라보는 다양한 시각과 이론은 올바른 번역을 위한 첫걸음이라고 판단한다. 본 논문이 통시적 시각에서 번역이론을 살펴보려는 중요한 이유이다.
수 세기 전부터 오늘날까지 번역은 크게 이분법적 형태로 나타난다. 출발어langue source/ 도착어langue cible, 원본texte original/번역본texte traduit, 문자 그대로 번역littéralisme/자유로운 번역 traduction libre, 그리고 직역traduction de la lettre/의역traduction de l’esprit의 형태이다. 각 용어에서 보듯이 이 둘 간은 절대적으로 동일하지 않다. 그러나 여러 변화에도 불구하고 항상 출발어 또는 도착어 지향이라는 것이 항상 그 중심에 있다.
출발어/도착어 형태는 주어진 시기의 개별적 입장뿐만 아니라 집합적 입장에 따라 상이하게 관찰되고 있고, 역사적으로 얼마만큼 원본에 충실히 직역해야 하는가에 대한 생각이 시대에 따라 끊임없이 변해 왔다. 이같이 고대 이래 지속되는 출발어/도착어 지향에 관한 논쟁은 결론이 나지 않은 채, 20세기 이후 번역 활동 및 이론은 전 세계적으로 급속히 발전하고 있다.
그렇다면 온전한 번역이란 가능한 것인가? Voltaire는 <번역 때문에 작품의 흠이 늘어나고 아름다움을 훼손 한다>, Rosenzweig는 <번역은 두 주인을 섬기는 것이다. 즉 번역하는 일은 아무도 못 한다>고 한다. 이처럼 번역에 대해 원론적 접근을 시작하려면 부정적인 견해가 쉽게 보여 지나, 그럼에도 번역은 엄연히 존속하고 있기에 이에 따른 고찰은 필연적일 것이다.
번역은 주어진 개념 자체에 문제가 내재해 있기 때문에 정의하려는 순간 문제가 생기며 그 범주가 너무나 방대하여 기술하는 것이 쉬운 일만은 아니다. 따라서 번역에 관한 연구는 모든 이론적 연구가 그렇듯 각 시기의 번역 방법, 양상 등의 통시적 고찰을 선행함으로서 가능할 것이다. |
번역이론 번역(프랑스어 번역본)Il existe plusieurs définitions possibles du mot “traduction”. Si nous définissons “traduction” comme un changement de code (transcodage), il est clair que l’histoire de la traduction traite d’une très vieille activité humaine, qui est un acte de langage, créé depuis l’apparition de l’écriture. Toutefois, jusqu’à aujourd’hui, la traduction demeure un domaine d’étude qui provoque des controverses. D’abord, c’est parce-que la traduction ne relève pas de l’étude d’une langue particulière. En effet, la traduction est un acte de langage qui traite deux langues différentes comme objet. Et ensuite, quoique la traduction soit l’affaire de langues, les problèmes non langagiers interviennent dans l’acte de traduction. Dans cet acte de médiation entre deux langues, qui extrait des messages et les reproduit, l’intervention de celui qui traduit est inéluctable. De ce fait, il est difficile d’affirmer que la traduction est une affaire qui ne concerne que les langues purement et simplement. Ces caractéristiques dualistes de la traduction, ont constitué des obstacles pour que la traduction se développe en tant que discipline autonome. C’est seulement à la seconde moitié du XXème siècle que la traduction s’est développée en traductologie, une discipline autonome, avec des théories indépendantes et des objets de recherches bien définis. Aujourd’hui, l’intérêt pour la traduction a conduit cette activité à devenir un objet d’enseignement. La traduction peut-elle être enseignée ? Doit-elle être enseignée ? Dans le passé, il existait d’excellentes écoles de traduction qui équivalait à l’ESIT d’aujourd’hui. La mondialisation a entrainé la traduction vers un devoir important de l’éducation des langues étrangères, au XXIème siècle. Ce mémoire essaie de trouver, à partir d’un angle diachronique, des solutions d’emploi de la traduction, devenue une solution pour l’enseignement des langues étrangères. Il semble évident que de multiples aspects de la traduction examinés sous le point de vue diachronique, permet d’établir des critères d’évaluation pour l’enseignement de la traduction et pour les traductions réalisées.
Comme on l’a déjà dit, la traduction est l’affaire de langues. Ainsi, comme il est bien connu, l’évolution de la théorie linguistique a procuré un impact important sur le développement de la théorie de la traduction. La linguistique considère la majeure partie de la traduction comme son domaine de recherche. La plupart des chercheurs ont observé que le problème de la traduction est un problème linguistique. Si l’on se réfère de l’affirmation de Georges Mounin (1963), il est certain que la traduction relève du problème linguistique. Cependant, des obstacles surviennent durant le processus de transfert de messages. Soulever ces obstacles est le meilleur chemin pour produire une bonne traduction. Reconnaître et supprimer ces obstacles, et reproduire le message le plus juste possible, voilà ce qui doit être l’objectif de la traduction. Or, les critères pour résoudre les problèmes lors d’une traduction, se différenciaient d’une époque à l’autre. Pourquoi ce décalage existe-t-il suivant les traducteurs, suivant les époques, dans l’attitude et dans les critères, par rapport à la traduction? Toutes les traductions doivent-elles être acceptées malgré tout ? Il semble évident que les divers regards ainsi que les théories sur la traduction, sont les rudiments pour une traduction juste et de bonne qualité. C’est pourquoi ce mémoire cherche à étudier les théories de traduction à travers le regard diachronique.
Depuis des siècles jusqu’à de nos jours, la traduction est caractérisée par une distinction dichotomique: la langue source / la langue cible, le texte original / le texte traduit, le littéralisme / la traduction libre, la traduction de la lettre / la traduction de l’esprit. Comme nous pouvons l’observer dans chaque groupe de ces termes, les deux termes ne désignent pas la même chose. Toutefois, malgré des changements divers, la langue source et la langue cible constituent toujours le pivot.
La forme de la langue source / la langue cible, a été examinée d’une manière différente à chaque époque donnée, non seulement par l’attitude individuelle mais également collective. La réflexion sur le degré de fidélité entre la traduction de la lettre et le texte original, a changé d’une époque à l’autre. Ce débat sur le système de la langue source et de la langue cible, qui remonte à l’époque de l’Antiquité, est toujours en cours. Et depuis le XXème siècle, l’activité de traduction et les théories de la traduction se développent de jour en jour dans le monde entier, d’une façon fulgurante.
Alors, la traduction intacte est-elle possible ? Voltaire dit < La traduction commet des erreurs dans l’œuvre et endommage la beauté >. Rosenzweig dit <Traduire signifie servir deux maitres à la fois. Autrement dit, personne n’en est capable>. Lorsque l’on commence par aborder la traduction sur une approche théorique, il n’est pas difficile de trouver des opinions négatives. Il n’empêche que la traduction existe indubitablement, il est donc indispensable de l’examiner.
La conception même de la traduction comporte le problème, qu’au moment de définir le terme, le problème surgit. La catégorie de traduction est tellement vaste qu’il n’est pas aisé de les décrire. De ce fait, comme pour toutes les recherches théoriques, il faut procéder à une réflexion diachronique sur la méthode de traduction et son aspect à chaque époque donnée, pour une étude sur la traduction. |
